Peut-être ne savez-vous pas – ALL ABOUT SEVILLE – pourquoi l’une des principales avenues pour entrer dans la ville de Séville porte le nom d’une ville américaine, Kansas City, située dans l’État nord-américain du Missouri. On peut aussi se demander ce que fait la statue d’un Indien regardant l’horizon aux abords de cette avenue.
Les liens entre les États-Unis et Séville sont divers à travers l’histoire.
- C. Nichols a visité Séville dans les années 1920 et a voulu construire une Giralda dans le centre commercial Country Club Plaza en 1929 mais finalement le projet n’a pas été réalisé. En 1950, le centre commercial est dirigé par son fils, Miller Nichols, qui visite Séville lors de la Foire d’avril 1966. Cette année-là, Séville, avec Félix Moreno de la Cova comme maire, et Kansas City, avec Ilus W. Davis, ils deviennent sœur. villes. Pour cette raison, il a été décidé de changer le nom de l’ancienne avenue de San Pablo, par le nom actuel d’avenue Kansas City.
Mais le Kansas et Séville continueraient à maintenir cette bonne relation, un bon contact et une grande affection mutuelle. Ce serait avec l’arrivée de l’Exposition universelle de 1992 où une statue fut commandée pour le pavillon des États-Unis au sculpteur américain Cyrus Edwin Dallin. Cette œuvre serait baptisée « L’explorateur », un indien sur son cheval qui couvre le soleil avec sa main pour pouvoir regarder l’horizon. Une œuvre plus que familière à tous les Sévillans puisqu’après l’Expo elle a été offerte par les Américains à notre ville.
La statue équestre de l’Indien imite le guide qui accompagnait Meriwether Lewis et William Clark lorsqu’ils traversaient le continent américain de part en part.
Pour ceux qui visitent Kansas City dans le Missouri, ils trouveront également une autre sculpture de l’Indien, « The Scout », installée en 1922 à l’est de la Southwest Trafficway à Penn Valley Park, au sud du centre-ville de Kansas City, dédiée comme mémorial permanent aux Amérindiens tribus locales
